Jusqu'au 29 juillet, le Musée Jean Moulin/Mémorial Leclerc (Paris) propose une expo consacrée à Missak Manouchian.
Extrait de la présentation :
Orphelin du génocide arménien, poète, intellectuel engagé, militant politique, Missak Manouchian (1906-1944), adhère en 1934 au Parti Communiste français. Engagé volontaire en 1939 et démobilisé en 1940, il poursuit l’activité militante dans la clandestinité. En 1942, il entre dans les Francs-Tireurs et Partisans de la Main d’oeuvre immigrée (FTP-MOI) dont il est nommé responsable militaire pour la région parisienne en 1943. C’est sous son commandement que sont initiées les actions les plus spectaculaires contre l’occupant nazi. Arrêté le 16 novembre par la Brigade Spéciale des Renseignements Généraux (BS2), il est fusillé au Mont Valérien le 21 février 1944, avec vingt-et-un autres résistants de son groupe. Outil de propagande nazie pour dénoncer le «complot de l’étranger», la célèbre Affiche rouge sur laquelle il figure avec quelques uns de ses camarades, devient au contraire le symbole du courage des étrangers dans la
lutte armée pour la libération de la France. Le combat de Manouchian et de ses compagnons (Joseph Epstein, Marcel Rajman, Joseph Boczov, Olga Bancic ...) se poursuit. Des Arméniens intègrent les maquis et s’illustrent dans les opérations de libération d’Orléans, Toulouse, Nîmes, Marseille et de Paris. |