Bonjour,

Maurice Rheims, marin de la France libre ? C'est ce que je découvre en lisant les mémoires de Philippe de Gaulle.
FNFL, BCRA, 1er CIA...Quel curieux parcours....


Après quelques jours, on me déclare exempt de tuberculose, mais momentanément inapte au service à la mer, ce qui me vaut une affecta­tion provisoire d'un mois « à terre » — la seule du genre dans une carrière de près de quarante-deux années et demie dans la Marine nationale — à notre dépôt des équipages de Bir-Hakeim à Havant, près d'Emsworth, entre Londres et Portsmouth. J'y entre dans le tour fastidieux des officiers de garde. Toutes les réserves en effectifs dispo­nibles de la marine de guerre des F.N.F.L. s'y trouvent, ne dépassant pas une centaine d'hommes et quelques officiers ou aspirants. Hors de la routine d'un dépôt, j'y rencontre des gens de passage intéressants tels que le commissaire de marine de réserve Maurice Rheims qui deviendra célèbre dans le monde des arts et des lettres.

Cordialement
Laurent