Un autre témoignage sur l'état d'esprit qui régnât - en général - chez les FFL, celui de François Jacob :
Tout ce qui, dans une armée normale, en temps normal, rend insupportable l'instruction militaire, comme la prééminence de la brosse à reluire sur la pensée, de l'adjudant sur le philosophe, du dressage sur l'indépendance, tout cela avait disparu dans cette troupe de volontaires. D'abord parce que, enrôlés de leur propre gré, ils acceptaient une certaine forme de discipline et d'autorité. Ensuite parce que, volontaires eux aussi, les gradés ne cherchaient ni à transformer leurs hommes en chevaux de cirque, ni à les dépouiller de leur personnalité. De cette instruction, les excès, le superflu avaient disparu. Ne restait que le nécessaire.
Cordialement
Laurent |