et celle de Nimier par Marc Dambre apportent des éléments intéressants sur la création (le projet initial) des éditions de la Table Ronde. Au départ, il y eut une réelle volonté "œcuménique" dans la revue et dans la ligne éditoriale de la maison. Avec le durcissement idéologique des années 50, c'est devenu une maison ouvertement ancrée à droite. Des officiers et soldats perdus des guerre coloniales ont été publiés par Laudenbach à côté de romans des "hussards" mais aussi d'essais culturels et de biographies d'écrivains et de chanteurs. (Brassens, Brel,... par Pol Vandromme.) Plus tard, un auteur de polars très à gauche, F. Fajardie, fut signé par cette maison qui a retrouvé sa dimension œcuménique des débuts, celle qui voulait mettre le talent au-dessus des partis. (Un vœu pieux en France où les écrivains sont souvent sommés de prendre position sur tout et n'importe quoi !) |