Comment avoir du recul et analyser les faits avec un regard "froid" si on est politiquement engagé? Les historiens italiens communistes (j'ai parfois l'impression que c'est un pléonasme) ont réussi à fausser l'image de leur pays et de son engagement dans la guerre, en glorifiant le rôle -limité, comme partout-, de la Résistance et en jetant l'opprobre sur tout ce qui n'y était pas directement lié. Les actes de sabordage furent aussi nombreux en Italie, attribués aux communistes ou pas: outils laissés dans les cockpits afin de heurter les pilotes durant les manoeuvres aériennes (notament durant la période 44-45), bombes trafiquées, armement de bord rendu inopérant, etc. Togliatti, comme Thorez, donnait des ordres depuis Moscou. Si la situation des deux pays était totalement différente, il 'en reste pas moins que les combattants étaient les cibles désignées, et non les politiques. |