Allons, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Si participer en octobre ou novembre à une mission opérationnelle où nul ennemi ne se montre, c'est devenir un combattant de la bataille d'Angleterre, je ne vais pas vous contrarier sur ce point.
Les premiers Free French engagés pilotaient souvent des Hurricane aux moteurs usés, rescapés des batailles de l'été, et ces avions à bout de souffle ne leur permettaient guère de brillantes interceptions. Ils faisaient des patrouilles de shipping, en protection de navires. Ca avait son utilité, mais ne risquait pas d'infliger des pertes à la Luftwaffe. Bouquillard, l'un des premiers tués, a été flingué par des Messerschmitts, tombés du ciel, invulnérables, et sitôt disparus. Les pépins de moteur étaient fréquents aussi. Mon ami Roland Leblond, lâché par son Spit, et tombé en Manche, a barboté dans l'eau glacée, et en a subi un traumatisme durable.
Eviter de se faire tuer, c'est déjà tenir l'ennemi en échec? Peut être mais c'est en tuant l'ennemi qu'on gagne une guerre (Général Patton).
Vous avez votre point de vue, j'ai le mien. Nous en avons débattu. Merci de vous être exprimé. Nous n'allons pas devenir des ennemis mortels parce que nous ne sommes pas d'accord, non? Si? |