Bonjour,
Comme l'a redit hier sur France Inter Pierre Pellissier, le biographe de Massu, à l'été 1940 quelques jeunes officiers éparpillés dans l'immense Afrique se sont transmis, grâce à leurs postes de radio souvent bien poussifs, les mots que de Gaulle avaient lancés depuis Londres. En juillet-août 40, on pouvait, bien sûr, rester assis en écoutant pousser le gazon et espérer un miracle; on pouvait aussi décider que cela suffisait et, comme Jacques Massu dans ses confins sahariens, essayer de faire quelque chose. En général, je mentionne dans les "brèves" la disparition de ces hommes qui prirent tous les risques alors que le pays se relâchait dans les bras du "bon papy" Pétain. Alors avec un peu de retard, puisqu'il nous a quittés en janvier, voici un petit coup de chapeau à Georges Jeanperrin qui avait rejoint Leclerc depuis la Côte d'Or - actuel Ghana - afin de faire basculer le Cameroun dans la France Libre. Il sera ensuite de toutes les campagnes, de la Syrie au débarquement de Provence.
Parce qu'un matin, cela suffît.
Georges Jeanperrin était Compagnon de la Libération.
Cordialement,
René Claude |