« Noirs Blancs Beurs, Libérateurs de la France «
En quoi ce titre est faux ? Ce n'est pas écrit « Les Libérateurs de la France » ?(et encore, ce « les » exclurait-il les autres libérateurs ?)
L'armée de la Libération, (ce terme gêne-t-il aussi ?), était bien composée de ces trois origines, non ?
On trouvera bien facilement sur LdG d'autres titres utilisant ces raccourcis que l'on reproche à Onana, comme par exemple " Les vaincus seront les vainqueurs " de Notin.
Certes le terme de « beurs « est déplacé et anachronique. Mais n'est-ce pas là un choix, une accroche destinée aux plus jeunes, public cible du livre ? Il ne faut pas s'arrêter à ce genre de détail.
Car vous faites une critique bien injuste de ce titre et donc, de ce livre . C'est un ouvrage aux textes pesés pour une histoire apaisée. Pas de misérabilisme, pas d'accusation, pas de réclamation * , pas d'opposition. Juste un rappel de ce que fut réellement l'armée de la France libre et d'Afrique du Nord. Les blancs ont leur place dans ce livre, comme ils l'ont dans le titre.
Alors que l'on constate une « explosion » de différentes mémoires collectives, Charles Onana rappelle juste que cette armée française de l'époque, peut être aussi regardée dans le cadre d'une mémoire commune.
Alors que se propage sur internet et la presse généraliste, une vision extrêmement négative de l'armée coloniale, il ne faudrait pas , par un excès inverse, rejeter toute tentative de rendre hommage aux troupes de couleurs, pour le moindre prétexte.
Cordialement
Laurent
*Si, il y a bien une réclamation. En fin d'ouvrage on trouve une information sur la cristallisation des retraites. Mais, et c'est bien à l'image du livre, c'est un colonel bien blanc qui témoigne, et non pas un plumitif communautariste qui vient tout juste d'ouvrir un livre sur la SGM |