Bonsoir,
Nous nous sommes extasiés en admirant les coiffures exubérantes de nos mères ou grand-mères pendant l'Occupation. Elles rivalisaient en "montages capillaires" sophistiqués pour être plus séduisantes les unes que les autres.
Détrompez-vous Messieurs ! Moi, chercheur de l' IHCCQ (Institut d'Histoire des coupeurs de cheveux en quatre), ai résolu une énigme sexagénaire. Une minutieuse analyse des archives - plus particulièrement le remarquable témoignage de Paul Mifsud que Frédérique nous a offert :
- indique clairement que ces coiffures faisaient office de coffres-forts.
La preuve :
"Jeanne ROBERT, dont la coiffure permit de dissimuler une bonne liasse de billets !... (Paul Milsud)
Après la Libération, cette mode tomba en désuétude ! En effet, dans le cadre du redressement économique de la nation exsangue, le fisc considéra ces coiffures comme un signe extérieur de richesse et les taxa en conséquence.
Sur ce, je prends mes jambes à mon cou, avant que je ne prenne en pleine figure la bûche que Frédérique confectionne avec tant d'amour pour la veillée de Noël.
Bien cordialement,
Francis.