Le dernier évadé ! - Colditz, les évadés de la forteresse de Hitler - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Colditz, les évadés de la forteresse de Hitler / Michael Wulfes

En réponse à -4 -3 -2
-1Un document rare de Claire

Le dernier évadé ! de Francis Deleu le jeudi 07 décembre 2006 à 17h07

Bonsoir à tou(te)s,

En cherchant dans .... meuh non, pas dans mes caves humides... dans la bibliothèque du hall de nuit, là où régulièrement je risque de me rompre les os des doigts de pieds, ... donc dans cette bibliothèque trône la monumentale collection "Jours de guerre" (25 albums consacrés exclusivement aux Belges). Un chapitre relate les frasques des officiers belges et de leurs compagnons de captivité.

Frédérique écrivait:

*** J'ai lu que Cette série télévisée a soulevé une vague de protestations assez importante de la part des anciens prisonniers de Colditz en raison du caractère romancé qui la caractérisait et d'une certaine complaisance quant au comportement allemand. Elle ne fut d'ailleurs jamais diffusée aux USA. ***

Complaisance ? Plutôt un double état d'esprit : celui des gardiens allemands et celui des prisonniers !
Pour le soldat allemand, le respect de la hiérarchie et de l'autorité est inné. Ils ont la garde d'officiers supérieurs, de "Prominente" (V.I.P. dirions-nous) incarcérés à Colditz à cause de l'importance de leur nom, de leurs grades, de leurs fonctions, de leurs origines....
Pour les prisonniers, conscients du complexe d'infériorité de leurs gardiens, tout était bon pour provoquer, affoler, déstabiliser et même ridiculiser la garnison du camp.
Un exemple ! Les prisonniers n'appréciaient pas un commandant de la forteresse, l'Oberst Prawitt, fraîchement désigné. Ils décidèrent de s'en débarrasser. Lors d'une visite de délégués de la Croix-Rouge, ils organisèrent un énorme chahut. L'Oberst décontenancé, croyant calmer ses "pensionnaires", fit tirer en direction des fenêtres en présence des délégués horrifiés. La rapport de la Croix-Rouge ne fut probablement pas tendre car quelques jours plus tard le commandant Prawitt fut affecté au front de l'Est pour méditer sur les vertus du self-control.

La titre de la contribution ? Le dernier évadé de la forteresse ne fut autre que le commandant du camp. En 1945, à l'arrivée de l'Armée rouge, les officiers britanniques, derniers pensionnaires de Colditz, estimèrent que le commandant allemand avait fait preuve d'une telle endurance et d'un tel esprit sportif qu'il ne méritait pas de tomber entre les mains des Russes. Pour lui éviter ce triste sort, le commandant allemand fut déguisé en sujet de sa Majesté la Reine d'Angleterre et sortit par la grande porte entouré par ses nouveaux compagnons.

Ci-dessous, une photo qui devrait plaire aux spécialistes de l'uniformologie : 7 nationalités réunies sur un seul cliché. Le Français - c'est pas compliqué - c'est celui avec son képi décoré de feuilles de chêne.

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes