bonsoir,
Je ne terminerai pas le livre de Lormier. Car - je suis gentil - ce n'est qu'une synthèse d'autres livres n'apportant ni révélations, ni analyses (méchant, j'aurais écrit « compilation »). Quelques erreurs et lieux communs discutables ont fini par me faire renoncer à une lecture qui aurait pu être néanmoins agréable.
Un extrait :
L'affaire de Syrie n'arrange en rien les rapports entre officiers de la France libre et ceux restés fidèles à Vichy et au maréchal Pétain. La présence d'une force française vichyste de quarante mille hommes au Levant, à proximité des champs pétrolifères et des liognes de ravitaillement de l'Empire britannique, représente aux yeux de Chyurchill et de son entourage une menace intolérable et, le 8 juin 1941, la Syrie est envahie par les troupes britanniques et des unités gaullistes. L'armée du gouvernement de Vichy leur oppose une résistance tenace, d'autant plus douloureuse que d'autres français combattent aux côtés des Britanniques. A la fin de la campagne, le 12 juillet 1941, les forces de Vichy ont perdu six mille hommes dont un millier de tués. Les pertes infligées aux alliés sont presque aussi lourdes. Sur les trente-sept mille sept cent trente six soldats vichystes faits prisonniers, seuls cinq mille six cent soixante-huit choisiront de reprendre les armes aux côtés du général de Gaulle, les autres préfèrant être rapatriés en France. Le 14 juillet, français et Britanniques signent un armistice sur place . La Syrie est proclamée indépendante, mais placée sous l'étroite surveillance des autorités britanniques et gaullistes. A la suite de cet échec pour Vichy, l'amiral Darlan obtient des allemands qu'ils renoncent à utiliser Bizerte et Dakar.
Un peu léger, non ?
Cordialement
Laurent |