oui quand même... - Joffre l'âne qui commandait des lions - forum "Livres de guerre"
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Joffre l'âne qui commandait des lions / Roger Fraenkel

En réponse à -4 -3* -2
-1Mais où étaient les généraux, d'ailleurs? de Claire

oui quand même... de 13emeDBLE le jeudi 16 novembre 2006 à 23h42

Ah les gradés ! c'est comme les hommes politiques, toujours la cible des râleries....

Depuis les grognards d'ailleurs, qui portaient bien leur nom malgré qu'ils conquirent l'Europe (y compris Moscou EUX...), tout en râlant pour tout...

Il y avait des officiers en première ligne, bien sûr, et ils payèrent un lourd tribut au conflit.

Mais durant la Grande Guerre, on constata une séparation de plus en plus tranchée (sans mauvais jeu de mots) entre les officiers du rang au contact de l'ennemi et de la réalité de la tranchée, et les officiers de l'arrière (officiers généraux, état-majors, logistiques, services...).

La césure varie en fonction des périodes, mais en général, jusqu'au Capitaine, major ou commandant, l'officier vit au sein de son unité (section, compagnie, batterie, bataillon...). Au-delà du bataillon, la taille du QG, son équipement (radio, cartes, bureaux, parc auto, etc...) rend plus difficile une installation efficace en ligne (même en seconde ligne d'ailleurs). C'est pourquoi, les cas de présence en première ligne d'un officier supérieur (Lieutenant-colonel, colonel, général...) sont plus rares même s'ils existent aussi (par exemple le célèbre lieutenant-colonel Driant des chasseurs du Bois des Caures à Verdun). Il s'agira donc souvent d'inspection sur le front, tout aussi dangereuse et qui seront brèves mais fréquentes, y compris au plus haut niveau.

Le fait est que lorsque le QG de régiment, de brigade ou de division était atteint par l'ennemi, cela sentait mauvais (le front était percé). Les cas furent cependant rares...

Sans faire d'angélisme, il convient de relever que les techniques de l'époque rendaient extrêmement dangereux et peu efficace l'exercice du commandement "de l'avant", tel que les officiers de l'armée napoléonienne, ou de la seconde guerre mondiale affectionneront... D'ailleurs même un Rommel, friant de ce style de commandement restera sagement en arrière durant les combats terribles de la dernière bataille d'El Alamein en 1942... Il n'est alors plus le fougueux lieutenant des Chasseurs de montagne Wurtembourgeois, mais un Feldmarechal commandant une PanzerArmee...

eséprant que ces quelques réflexions tardives vous apporteront un commencement de réponse...

CM

*** / ***

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