En français "Les cinq secrets du désert". Avec Erich von Stroheim dans le rôle de Rommel. C'était un film d'espionnage plus que de guerre. Un valeureux agent secret allié, infiltré par hasard dans l'entourage de Rommel, dérobait une carte secrète.
On y apprenait que Rommel était déjà venu, avant la guerre, dans ce désert, sous prétexte de recherche archéologique, et avait enterré des stocks d'essence et de munitions, en plusieurs étapes, prévues pour ravitailler au fur et à mesure son avance mystérieuse!
L'agent secret, carte en mains, tentait désespérément de trouver où étaient situés ces points mystérieux, désignés par UNE lettre énigmatique.
Il cherchait où était situé le point "E", ou le point "G" (non, c'est pas de la sexologie), et s'exclamait désespéré : "Mais sur toute cette carte, il n'y a pas un seul endroit qui porte un "Y". Il n'y a aucun "Y" en Egypte!"
Et alors... Illumination! Bon sang mais c'est bien sûr!
Les points secrets étaient indiqués sur la carte, à l'emplacement de chaque grosse lettre du mot E.G.Y.P.T.
Kolossale finesse allemande!
Alors, les alliés piquaient son essence à Rommel, et c'était la défaite de l'Axe en Afrique. CQFD!
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A propos de guerre du désert, il y avait aussi l'histoire d'un char américain égaré, ça s'appelait "Sahara", avec Humphrey Bogart en chef de char. La pérégrination était torride, assoiffée, et interminable. Quasiment comme avec une bagnole. Quand on sait qu'un char ricain de l'époque consommait 350 litres à l'heure, avec une vitesse de... trente à l'heure, ça n'impliquait pas une bien grande autonomie.
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Sur le plan plus comique, il y avait "HOTEL SAHARA" avec Peter Ustinov dans le rôle d'un aubergiste égyptien, trés jaloux de sa ravissante fiancée (Yvonne de Carlo) qui se lamentait de la voir fraterniser successivement avec des séducteurs de toutes les armées en présence, qui se succédaient à l'hôtel. Il y avait l'anglais, l'allemand, l'italien, chacun avec ses stéréotypes. Et puis le français, le seul qui parvenait à bécoter la belle.
Ensuite, l'apothéose, pour le pauvre fiancé berné, c'était l'arrivée des américains, seulement symbolisée par le serviteur arabe, hilare, déguisé avec un uniforme de G.I., qui hissait la bannière étoilée! |