Clin d'oeil à Glenn Ford (2) - Hollywood s'en va-t-en guerre - forum "Livres de guerre"
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Hollywood s'en va-t-en guerre / Edward F. Dolan jr

En réponse à
-1Clin d'œil à Glenn Ford de René CLAUDE

Clin d'oeil à Glenn Ford (2) de Leon le samedi 02 septembre 2006 à 09h28

Bonjour à tous !
Un peu coincée par un plâtre à la cheville (entorse soignée suivant le protocole 2006... on ne sait jamais, s'il me venait l'idée de faire plus tard un procès!)

Bref, j'ai appris la disparition de Glenn Ford avec tristesse car c'est là tout un pan de mon passé de gamine cinéphile qui s'est éteint. Je vous livre ici, juste pour vous distraire parce que c'est le week-end, (les modérateurs pourront intervenir, s'ils le souhaitent), quelques souvenirs que les connaisseurs de cinéma "US années 50" reconnaitront...

*** (...) J’aimais les films tristes, ceux qui me faisaient pleurer, et à cette époque, le choix était vaste. Que de larmes j’ai pu verser en assistant, impuissante, aux déchirements qu’avait imposés la guerre, toutes les guerres.
"L’adieu aux armes" : je revois encore l'élégant capitaine Rock Hudson sombrer dans le désespoir lorsqu'il apprend que l'infirmière qui a soigné sa blessure, et qu'il aime passionnément, a trouvé la mort en donnant naissance à leur fils.
Le malheur ne frappait pas seulement les soldats américains. Dans "Le temps d’aimer et le temps de mourir" - encore une histoire à sangloter ! - un beau soldat allemand interprété par John Gavin, envoyé sur le front russe, comme il se doit, apprenait à la fin du film la naissance de son enfant, conçu lors d'une courte permission. Là aussi, je revois la lettre, un peu froissée et tâchée de sang, qui tombait dans un ruisseau et partait à la dérive, tandis que le soldat s'effondrait, mortellement touché par une balle ennemie, dans la poussière de la steppe soviétique.
"Les quatre plumes blanches" : un soldat britannique tentait, jusqu'à la mort bien sûr, d'effacer le déshonneur d'avoir été traité de lâche par trois de ses camarades…
"Les tournesols" : une italienne, Sophia Loren, partait, plusieurs années après la fin de la guerre, à la recherche de son soldat de mari, Marcello Mastroianni, porté disparu en Russie. Elle le retrouvait en Ukraine dans un village boueux, entouré de champs de tournesols, amnésique et marié à une matriochka sans forme…

J'adorais ces beaux héros. Mais pourquoi fallait-il que le scénariste les fît toujours mourir à la fin, alors que leur délivrance, leur rédemption, leur bonheur étaient à portée de main? C’était presque insupportable et d’ailleurs, maman pleurait aussi devant la télé noir et blanc. Enfin… toutes ces tragédies avaient au moins le mérite de nous montrer ce à quoi "notre" caporal-chef avait échappé et nous faisaient apprécier d'autant plus notre gentil bonheur. (...)

Et puis, pour nous remonter un peu le moral il y avait les films de guerre qui, cette fois, exaltaient les valeurs de la réussite ou de l'héroïsme ! Et dans ce domaine, les Américains étaient, comme toujours, imbattables.
"Le jour le plus long", une musique inoubliable et une distribution à faire se pâmer les femmes au foyer des années soixante : Wayne, Burton, Fonda, Connery, Jürgens, Ford, Mitchum !…
"Le pont de la rivière Kwaï", bien sûr, auréolé lui aussi de son célèbre thème musical sifflé que papa reprenait régulièrement, sans une fausse note.
"Quand les aigles attaquent" : Richard Burton en officier américain et la célèbre bagarre de la fin, sur le toit d'une cabine de téléphérique.
"Torpilles sous l'atlantique", un film de sous-marins, dans lequel Curd Jürgens et Robert Mitchum, l'acteur favori de maman, se livraient à un duel psychologique sans merci, les coups de bluff succédant aux vraies attaques et aux faux messages. Le bruit des sonars devenait de plus en plus insoutenable au fil des minutes et je me félicitais de ne jamais devoir faire la guerre dans la marine, c'était beaucoup trop compliqué et périlleux !

L'aviation ne me tentait guère plus, lorsque, plus tard, j’assistais à "la Bataille de Midway", un film dans lequel les pilotes de chasse tentaient avec l'énergie du désespoir, souvent couronnée d'un cruel échec, d'apponter sur des porte-avions menacés. Et au moindre incident, Charlton Heston ordonnait de précipiter sans pitié tous ces beaux avions par-dessus bord !

Ah ! trop dure pour moi, la guerre !…
***

&;-))

Frédérique

*** / ***

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1 Films de guerre de Francis Deleu 02 sept. 2006 12h04
2 C'était juste un clin d'oeil... de Leon 03 sept. 2006 10h52
3 Amalgame de Francis Deleu 03 sept. 2006 12h04
4 merci ! de Leon 03 sept. 2006 12h29
5 Sans titre de Francis Deleu 03 sept. 2006 12h32
2*** contribution effacée
3 Hollywood s'en va-ten guerre de arcole 03 sept. 2006 12h28
3 Protocole 2006 et LdG-Assistance de Francis Deleu 03 sept. 2006 12h29


 

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