S'il s'agissait de deux caractères forts, je le comparerait plutôt à un Eisenhower : un coordinateur, évaluant les homme et conservant son discernement.
Une "force tranquille" plus qu'un tumultueux/bouillonnant/impulsif mais génial meneur d'hommes.
Patton était très difficile à commander, et n'aurait pas fait grand chose à la tête d'une coalition d'armées.
Je répète qu'à un certain niveau de commandement dit "grand stratégique", la capacité à bien choisir et évaluer les hommes, à les écouter et leur faire partager les projets afin que tous aillent dans la même direction est indispensable, celle de savoir donner les ordres sous les obus l'est moins...
Pour essayer d'illustre mon propos, je vous dirais que c'est ce qui fait la différence entre un Rommel (toujours à taper sur les italiens, la logistique, ses subordonnés, Berlin, la Luftwaffe, les italiens etc...) et un Kesselring (qui fit de grandes choses avec les mêmes, en plus amôchés).
Joffre était républicain mais avait surtout une grande force d'âme et un absolu contrôle de soi que beaucoup chercheront à reproduire à adoptant un atavisme et une passivité desastreuse pour les opérations en 1940...
CM |