Il faut peut-être interpreter et/ou relativiser ! - Freefrench - forum "Livres de guerre"
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Freefrench / Jacques Ghémard

En réponse à -3 -2
-1Homonyme au RA ? de Laurent Laloup

Il faut peut-être interpreter et/ou relativiser ! de Adrien Bélanger le samedi 01 juillet 2006 à 22h58

M. Erwan Bergot est un excellent romancier et à ce titre, il faut peut-être savoir interpréter ou relativiser ses « images »… j’argumente :
Dans son livre sur « LA 2e DB » en pages 31 et 32, il évoque :
« Le lieutenant Louis Michard ne mâche pas ses mots. Officier de réserve, ce père Blanc du Gabon a rallié très tôt la 1e Compagnie de Chars de la France Libre. Visage carré, épaules carrées, gestes carrés. On l’imagine très bien bénissant d’une main l’ennemi qu’il abat de l’autre. Son amour des hommes, il le réserve aux équipages des chars de sa section (Montmirail, Romilly, etc.)… Il fait penser à quelques « moine-soldat » en train de réduire par le feu l’hérésie cathare »… Puis il reprend, page 135, le terme de « Père Blanc dans le civil »…
Il faut savoir que Louis Michard a certes été séminariste mais n’ayant pas été ordonné il n’était donc pas prêtre. Il n’était en aucun cas ce « Père Blanc » décrit. Je m’autorise à dire que son choix pour le séminaire venait de son attirance pour l’Asie où il aurait été missionnaire s’il avait persisté dans la voie ecclésiastique… et, ceci était un simple souhait. Là, il aurait été vêtu de noir et non de blanc. Alors, « Père », passe encore, mais d’où vient cette idée du « Gabon »… seul M. Erwan Bergot peut sans doute nous le dire !
Michard (blessé) est arrivé en Angleterre via Dunkerque et après son engagement (n° 00357) retardé du fait d’une blessure, il a intégré le « Détachement Garrot ». Puis, il est versé à la « 2e Compagnie Autonome de Chars de la France Libre des Grosnier, Ratard, dès sa formation… ». Non a la 1e comme l’indique M. Erwan Bergot (la 1e se battait déjà en Afrique). Par ailleurs, lorsqu’on connaît la famille Michard (le cadet des frères Michard est toujours des nôtres) et Louis en particulier pour avoir consacré un ouvrage sur « 39-45 » en prenant comme fil conducteur ce Compagnon de la Libération (« Pour aller délivrer mes frères – Louis Michard »), l’image du « moine-soldat » brûlant tout sur son passage ou celle du « Père blanc » tenant une croix dans la main et le pistolet de l’autre est vraiment romanesque (pour ne pas dire offensante… c’est juste mon avis).
Louis Michard ne manquait pas de courage (sa devise en atteste : « On n’a jamais fini de faire son devoir ») et son amour des humains était si grand qu’il ne le réservait pas uniquement aux hommes de son équipage comme l’écrit M. Erwan Bergot (il est possible de consulter la fiche de Louis Michard sur le site des Compagnons de la Libération).
Toutefois, je recommande les livres de M. Erwan Bergot car au-delà des… images, il nous fait toujours vibrer ! Et puis, avec l’Histoire, comment ne pas faire d’erreur ? N’étant pas un vrai auteur, mes propres écrits sont sans doute loin d’être parfait !
Très cordialement

*** / ***

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