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Indigènes / Rachid Bouchareb

 

les Nord-Africains de la 1re DFL de Laurent Laloup le vendredi 09 juin 2006 à 21h09

Un bel article (ça arrive)

«Indigènes», la vraie vie des soldats maghrébins de l'Armée d'Afrique

Le film «Indigènes» de Rachid Bouchareb, présenté en compétition jeudi au Festival de Cannes, rappelle le rôle essentiel des dizaines de milliers de tirailleurs, goumiers et tabors algériens, marocains et tunisiens qui participèrent à la campagne d'Italie et à la libération de la France.

Saïd (Jamel Debbouze), Yacir (Samy Nacéri), Messaoud (Roschdy Zem), Abdelkader (Sami Bouajila) incarnent ces soldats qui ont «tout quitté, parents, gourbis, foyers» dans cette coproduction franco-maroco-algéro-belge.

Comme lors de la Grande guerre (63.000 tués), les troupes coloniales de l'Empire français payèrent un lourd tribut. De juin 1940 à mai 1945, 55.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains furent tués, dont 25.000 dans l'Armée d'Afrique. Cette Armée d'Afrique compta 400.000 soldats, dont 173.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains, 168.000 Français d'Afrique du Nord, 35.000 Français de Corse et 20.000 évadés.

«Puissent les générations qui prendront la relève pour la survie de la France ne jamais oublier ce qu'elles doivent aux Africains qui venaient de loin», lit-on dans le journal de marche du 22e bataillon de marche nord-africain (BMNA), intégrée à la 1ère division de l'Armée d'Afrique. Ce bataillon, né en septembre 1941 en Syrie et dissous en janvier 1946 en Algérie, intégra tirailleurs maghrébins de l'armée du Levant, Français d'Afrique du Nord et de France, de toutes classes sociales et de toutes religions.


Unité parmi les plus décorées, le 22e BMNA a compté douze Compagnons de la Libération, dont le lieutenant algérien Mohamed Bel Hadj, tué le 9 janvier 1945 en Alsace (nord-est), l'un des très rares soldats maghrébins Compagnon de la Libération. Le journal de marche du 22e BMNA (355 tués, soit plus du tiers de son effectif, dont 156 officiers et parmi eux tous les officiers maghrébins) se confond avec l'histoire de la France Libre : Bir Hakeim (juin 1942); Garigliano (mai 1944) au pied de Monte Cassino lors de la percée alliée de la ligne Gustav vers Rome; campagnes de Provence, des Vosges et d'Alsace. «Les tirailleurs nord-africains étaient des soldats solides et courageux, surtout les tirailleurs marocains», se souvient Jean Jaboulay, 84 ans, sergent à la 3e compagnie avec le lieutenant Bel Hadj.

A Eboulet, un hameau des Vosges, une stèle porte le nom des 58 soldats du 22e BMNA, tués dans de féroces combats avec des SS allemands entre le 29 septembre et le 3 octobre 1944 : quarante étaient des tirailleurs ou des sous-officiers maghrébins, les autres des Français d'Afrique du Nord et de France. «On nous avait promis que le bataillon défilerait à son retour à Alger, décorations pendantes, se souvient René Petitot, 85 ans, caporal-chef au 22e BMNA, mais l'unité a été dissoute à la sauvette en janvier 1946», neuf mois après la répression des émeutes de Sétif, en Algérie, qui ont fait de 15.000 à 20.000 morts. «Les autorités militaires ont rendu aux tirailleurs survivants, qui avaient déserté pour rejoindre la France Libre, leurs livrets militaires avec le mot ‘déserteur' écrit en rouge», raconte René Petitot, mémoire du bataillon. «Une dizaine d'années plus tard, j'ai appris que le sergent-chef Saïdoun Ben Freha, décoré de la Médaille militaire par le général de Gaulle après la percée de la ligne Gustav, avait rejoint le FLN (Front de libération national algérien) avec tous ses tirailleurs».

Ingrid Merckx | LE MATIN



(journal marocain)

Cordialement
Laurent

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