Je viens de me poser quelques minutes pour relire JP Aumont et Pierre Ichac dans les épisodes dont nous parlons en ce moment (Italie).
Ces deux "témoins" non écrivains professionnels, non généraux ni grands officiers décrivent plutôt bien une réalité franchement épouvantable.
Elle me fait dire que sortir un extrait, une phrase, ou même un chapitre, de son livre est un exercice bien périlleux et en tous cas réducteur. J'ai bien sûr retrouvé l'extrait de Laurent sur les "rondes anti-viols". Car viols vols et pillages, il y a bien eu.
Mais cette phrase est entourée de dizaines de pages de peur, de solitude, de morts, de blessés, d'angoisse, de découragement, de crasse, de puanteur et de mines... (et pourtant Aumont et Ichac n'étaient pas les plus mal lotis.)
Merci pour la stèle. J'aime bien aussi ce panonceau de tôle, que l'on lit (peut-être) distraitement entre la crème solaire et la paillotte à cornets Miko.
Frédérique |