Frédérique, ça fait plaisir de tomber sur une germanophone! Moi je dois avoir l'âge de votre fils (à peu près - j'ai 24 ans), j'ai vécu un an à Vienne, et ai eu la chance de faire une quinzaine de séjours en Autriche et en Allemagne.
En fait, je ne sais pas trop d'où vient cette passion. C'est peut-être mon ascendance alsacienne?
Vous parlez de la passion de votre père pour l'Autriche, après la guerre. Je crois qu'heureusement, il n'était pas le seul dans ce cas. Mon grand-père, Jehan Weber, qui a participé à la libération du territoire de Belfort et à terminé sa course en 1945 à Berlin, connaissait sans doute moins bien l'Autriche et l'Allemagne que votre père, mais a nourri un véritable intérêt pour ces pays. Il a ainsi fait connaître le Tyrol et la Bavière à mon père, qui me les à son tour fait connaître.
J'entretiens maintenant de franches amitiés avec des Allemand(e)s et des Autrichien(ne)s, qui ne me traitent pas de fascistes quand je donne mon avis sur tel ou tel point d'histoire! Je me considère comme une vraie germanophone (comme vous constatez, les Allemands montrent plus d'intérêt pour notre pays que l'inverse. Bizarre, non?).
Je vais bien sûr allez visiter les sites que vous me proposez.
Je trouve qu'il est merveilleux d'achever ce débat mouvementé sur de la germanophilie! |