On peut mentionner l'affront d'une profonde injustice infligé aux maquisards et à leurs chefs rassemblés à Toulouse par Serge Ravanel, colonel FFI responsable militaire du sud-ouest (*), au cours du défilé pour la libération de la ville. De Gaulle fut odieux de mépris au point que l'ancien chef FFI pour le sud-ouest en reparle encore régulièrement. (Dans le docu consacré à de Gaulle par Labib et Lacouture, entre autres.)
Selon Ravanel, de Gaulle ne fit preuve d'aucune curiosité pour la Résistance, n'interrogeant aucun de ses membres. Il s'intéressait surtout à rencontrer les "notables" locaux, même s'ils n'avaient pas été résistants. Pourquoi se comportait-il ainsi ? Je pense qu'en débarquant dans cette métropole dont il avait été absent depuis le 17 juin 1940, il avait comme souci primordial d'être reconnu et accepté comme chef de l'Etat par l'ensemble de la population. (...) Il savait aussi que la Résistance intérieure s'était acquis un immense prestige.(...) Elle donnait l'image d'un "homme nouveau" forgé par la lutte patriotique.
Dans Les valeurs de la Résistance, entretiens avec Serge Ravanel par Henri Weill. (éd. Privat.)
RC
(*) Le commissaire de la République était Jean Cassou.
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