Fiume, mythe(s) et réalité(s)... - L'encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918 - forum "Livres de guerre"
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L'encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918 / collectif

 

Fiume, mythe(s) et réalité(s)... de René CLAUDE le mardi 21 février 2006 à 11h45

Je dépose ce message ici, car il traite d'une conséquence directe de la Grande guerre.

Le poète italien Gabriele D'Annunzio fut un personnage héroïque, caricatural, romantique, pré-fasciste, révolté, néo-libertaire, excessif, bref : complexe ! Par son engagement politique et "militaire", il préfigure le fascisme - ou plutôt ce lien organique entre le parti politique de Mussolini et certains créateurs transalpins et intellectuels analysés par Pierre Milza dès les années 1970 - et de façon plus large, l'attitude des avant-gardes artistiques du XXe siècle. (futuristes, dada, surréalistes, lettristes, situationnistes...) et démontre, s'il le fallait encore, que rien n'est simple !
Une étude consacrée vient d'être traduite en français :
A la fête de la révolution. Artistes et libertaires avec D'Annunzio à Fiume de Caudia Salaris aux éditions du Rocher.

La (bonne) présentation de l'éditeur :
En septembre 1919, le poète italien Gabriele D'Annunzio, à la tête d'une troupe de jeunes anciens combattants - les arditi -, s'empare, sur la côte adriatique, de la ville de Fiume afin de la rattacher à l'Italie. Pendant plus d'un an, Fiume va devenir une petite contre-société expérimentale, exprimant sa sympathie pour la jeune révolution soviétique et les peuples colonisés, nouant des contacts avec les milieux anarchistes mais inaugurant, simultanément, les formes d'expression du fascisme naissant - la chemise noire, le poignard au côté, le dialogue direct entre le tribun et la foule, la liturgie de masse. L'aventure fiumaine est également attentive aux formes de rupture en matière de culture - avec Dada et aussi Marinetti et les futuristes - et de mœurs - elle autorise le divorce et accorde le droit de vote aux femmes, tolère l'homosexualité, l'usage des stupéfiants et le naturisme. Enfin, elle expérimente une " économie pirate ", centrée sur la primauté du don comme valeur fondamentale du lien social. En fait, cet " ordre lyrique " des " artistes au pouvoir " et leur usage politique de la dérision font plus penser à mai 1968 qu'à l'émergence des mouvements et régimes totalitaires. Et Claudia Salaris explore superbement, grâce à une multitude de documents politiques et littéraires, ce qui fut l'un des premiers chapitres de la " culture de la révolte " qui a caractérisé le XXe siècle.

(D'annunzio à Fiume © www.gabrieledannunzio.net)

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