Un livre parfois poignant.
Non, non, je n'ai pas (toujours) le kleenex à la main, mais...
Attachée à la dimension humaine des hommes (et femmes ) rencontrés dans les livres, vous le savez:
J'en ai aimés certains dès la première rencontre, lorsqu'ils se présentèrent à moi, bronzés, en short anglais et veste saharienne, me suis méfiée dès le premier regard de certains autres, avant qu'ils ne forcent ma sympathie après "700 km de poursuite", ai "souffert" avec ceux qui passaient des nuits dans des trous boueux et versé une larme sur le souvenir des portés disparus devant Obenheim, ou devant Moscou (ceux qui les connaissent les reconnaîtront)...
Ce livre, écrit par un civil, correspondant de guerre très proche du général de Monsabert, n'apportera peut-être pas grand chose aux grandes analyses politico-miltaires mais, il apporte par contre une vision humaine et sensible des combats, des moments de doute et des heures d'euphorie. Sans oublier quelques détails certes anecdotiques mais qui cernent le sujet d'une émouvante vérité.
Chapitres du livre:
- La Tunisie en auto-stop
- A pied dans le maquis Corse
- Ma jeep en Italie
- Reconquête du pays natal.
Très bien écrit, de surcroît, bien que le ton, tout comme certains récits des années 50, soit parfois un peu "lyrique".
Frédérique
En illustration, Pierre Ichac aux environs de Toulon. Août 44. Source ECPAD. |