Je n'ai voulu que reconstituer l'extrême désarroi et lâchage auquel était soumise la France, martyre de la démocratie, avant garde du monde libre, et justifier amplement le droit qu'elle avait d'être à la table des vainqueurs en 1945. Tout de même plus, reconnaissez le, que l'Italie co-belligérante.

Mais puisque vous parlez de Munich 1938, je vous rappellerai que l'acolyte mussolinien était bel et bien présent aux côtés d'Adolf. Et qu'on lui prêtait encore une influence modératrice...
Et c'est vrai qu'une guerre commencée pour la Tchécoslovaquie, en 1938, aurait été plus honorable, et même, techniquement plus favorable, parce que l'Allemagne a pu utiliser en 1939 le matériel et le potentiel des Tchèques. Le seul avantage de la reculade de Munich, il fut pour l'Angleterre, qui démarra dans l'urgence la fabrication en série des chasseurs Spitfire.