Dans mes recherches et mes rencontres avec tous les responsables civils et militaires de l'OAS et de tous les groupes qui militaient pour le maintien de la France en Algérie, j'ai eu l'occasion de discuter avec certains de ceux qui ont tenté d'éliminer le Général DE GAULLE dont Alain BOUGRENET DE LA TOCNAY.
Je n'ai pas ressenti la haine mais la fureur des hommes trompés. Il est vrai que certains d'entre eux étaient en retard d'une guerre et qu'ils avaient mal analysé l'aspiration profonde de la métropole et des jeunes du contingent. Ils étaient dans une engrenage fatal qui les empêchaient de raisonner froidement.
Rien ne justifie la mort d'un homme.
Qui a détenu la vérité ? Lorsque l'on constate l'état actuel de l'Algérie et la tristesse du sort des Pieds Noirs et des Harkis, on peut se poser la question.
L'affaire algérienne a été un drame dans le couple DE GAULLE et son armée.
Ni les uns, ni les autres n'ont trouvé de solutions à la mesure de cette guerre fratricide.