Le drame de la France Libre - A livre ouvert ... - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

A livre ouvert ... / les contributeurs de "Livres de Guerre"

En réponse à -2
-1Récit d'un marin de Vichy de Laurent Laloup

Le drame de la France Libre de Jacques Ghémard le mercredi 01 février 2006 à 17h03

Comme le soulignera Michelet dans une remarquable étude sur " Les revanchards de l'Armée d'Afrique " publiée en 1998, le drame de la France libre tient dans cette courte phrase. Churchill attendait de de Gaulle une aide dans sa lutte armée contre les Allemands et les Italiens. Mais jusqu'à la fusion des forces françaises libres avec le reste des forces françaises en août 1943 , de Gaulle ne pourra jamais rassembler plus de 15.000 hommes, fussent-ils des plus valeureux, sur un quelconque théâtre d'opération.

Alors que les accords Darlan-Clark de novembre 1942 permettront de mobiliser en quelques semaines en Afrique française au service de la cause alliée plus de 750.000 hommes dont 400.000 pour le seul Corps expéditionnaire français d'Italie.


Encore une pathétique inversion des valeurs. Ca n'est évidement pas le drame de ceux qui ont formé la France Libre mais plutôt le drame de ceux qui ne l'ont pas rejointe. Ou plutôt qui ne l'ont rejointe qu'à partir de l'arrivée des Américains, soulagés ou contraints, trainant des pieds ou libérés (comme Juin par exemple), refusant encore aujourd'hui de voir les choses en face, mais finalement passant sous l'autorité de De Gaulle et donc de la République.

Mais pour l'Iris, le drame est encore plus grand.

Cette guerre donne à chacun sa pénitence. Pour nous ici, enchaînés à quatre au fond du port, c'est de continuer à briquer les cuivres, entretenir les batteries, démonter et remonter les diesels, rôder les soupapes ou graisser les panneaux d'un sous-marin sans hélices, pendant que les petits camarades se font tuer, en bavent et se couvrent de gloire près d'ici entre Alger, Oran, Gibraltar, Ajaccio, la Provence et la côte italienne. (Juillet 43)

Hé oui, s'il avait ajouté l'Erythrée, la Syrie, Bir Hakeim, il aurait compris son propre raisonnement.

Amicalement
Jacques

*** / ***

lue 846 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes