Bonsoir,
Pour appuyer les propos d'Arcole, ci-dessous un texte ainsi que la photo d'un diplomate, reprise en leitmotiv. Ce texte prononcé par Madeleine Chapsal est reproduit tel quel c'est-à-dire au rythme des images du film de Rossif. Manque, malheureusement, l'envolée lyrique engendré par l'association des mots et des images !
Pour les diplomates,
la guerre d'Espagne arrive trop tôt.
La France et l'Union soviétique
souhaitent la victoire de la République,
mais ne veulent pas la guerre.
Léon Blum, Président du Conseil français,
solidaire comme socialiste de la
République espagnole, doit tout sacrifier
à la paix civile en France.
Il invente la formule :
non-intervention dans la guerre d'Espagne.
L'Angleterre et les Etats-Unis,
isolationnistes par principe,
se réfugient dans la neutralité absolue.
Joseph Staline travaille à la victoire
de la République espagnole, mais il assure
avant tout la sécurité de son pays.
Franklin Roosevelt,
Président des Etats-Unis,
préserve les principes de vies américains.
Sa doctrine : la neutralité.
L'axe Rome-Berlin veut la victoire de
Franco, mais les armées allemandes et
italiennes ne sont pas prêtes pour la
guerre mondiale.
Adolf Hitler approuve la non intervention.
Elle sert sont but : gagner du temps.
Benito Mussolini proclame ouvertement
son soutien à Franco.
Il est prêt à se battre, mais pas seul.
Neville Chamberlain,
le Premier britannique, veut l'entente
avec les dictatures pour sauver la paix.
Pour concilier toutes ces contradictions,
un Comité se réunit à Londres.
Tous les pays membres acceptent
officiellement de ne pas intervenir dans
la guerre d'Espagne.
L'Allemagne envoie la Légion Condor
à Franco et accuse l'Union Soviétique
d'envoyer des chars à la
République espagnole.
L'Italie envoie un corps expéditionnaire
à Franco et accuse la France de trafic
d'armes avec la République espagnole.
L'Angleterre et les Etats-Unis
désapprouvent tout le monde.
Et pendant ce temps-là
La Légion Condor
et le corps expéditionnaire italien
contribuent activement à la victoire
de Franco.
Bien cordialement,
Francis. |