Jacques l'avait déjà mentionné sur son freefrench :
le chanteur populaire Hervé Villard, orphelin, a été adopté par Daniel Cordier et a ainsi pu rencontrer quelques uns des grands formats français du XXe siècle. (Malraux, Aragon, Mendès France, etc.)Il le et les raconte dans un récit publié ces jours-ci.
Dans L'Express-Livres :
Le miracle est qu'il ne soit pas tombé, à une époque où les services de l'Aide sociale faisaient de ces enfants des «recueillis temporaires» à vie, ballottés de famille en famille, parfois bonnes, parfois mauvaises, mais priées de ne pas créer de lien affectif. Vers la puberté, cette machine à majorer le malheur devenait souvent une fabrique de délinquants. «La République m'a volé ma mère», écrit Hervé Vilard, mais elle lui a donné «un père», le premier qui lui dit: «Mon fils». A sa grande surprise, un adulte rompt le cercle du mensonge et de l'abandon. Il est exceptionnel et s'appelle Daniel Cordier. Compagnon de la Libération, personnage brillantissime, qui incarne tout à la fois le courage, la légende de la Résistance (secrétaire de Jean Moulin), l'intelligence et le goût. Devenu après guerre grande figure du commerce des arts, il symbolise la réussite.
Lire la présentation intégrale dans les pages bouquins de L'Express :
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