C'était un créneau trés porteur, dans les années 60.
Comme il avait existé précédemment de faux romans noirs américains, il a existé de faux récits de combattants allemands, aviateurs, fantassins ou SS.
On les reconnait à ce que les héros de ces romans ne tuent jamais de Français (pour ne pas choquer le lectorat), et ils n'ont jamais de temps mort, le longues périodes inintéressantes, encore moins de moments de découragement.
Rien que des héros infatigables, francophiles, et anti-communistes, parce que c'était trés porteur dans les années 60.
Je me souviens avoir lu, dans LUI, l'aveu implicite d'un auteur de romans policiers, qui a raconté s'être livré à cet exercice. Avec un "ouvrage de référence" qui doit figurer sur toutes nos étagères!
Classiquement, il se titrait uniquement "traducteur" de cet émouvant témoignage. |