Bonsoir René, bonsoir à tou(te)s,
Ah ! Malraux qui suscitait, parmi les jeunes de ma génération, de beaux élans révolutionnaires.... tout platoniques et ne dépassant pas les murs du collège ! §:-{
A la recherche du récit d'une grand messe nazie vécue par Brasillach en 1937, je suis tombé sur une "férocité" à l'égard de personnalités prêtes à tout pour "défendre les libertés démocratiques".
*** Des écrivains de talent se mêlaient parfois à ces jeux. Le plus en vue était André Malraux, dont nous avions lu les sombres, brumeux et durs romans, apologie de la souffrance et du sadisme intellectuel, remplis de tortures chinoises et du crépitement des mitrailleuses, les Conquérants, la Condition humaine : il faisait du recrutement officiel pour l'Espagne rouge, et il fut même lieutenant-colonel commandant l'escadrille Espanã. Devant sa gloire, les autres boute-feux au coin du feu pâlissaient. Mais ils se faisaient une raison en croyant atteindre à l'action, en croyant aller au peuple ils levaient le poing dans des meetings, et Jean Guehenno, un peu plus tard, devait écrire là-dessus quelques pages de cornichon sincère, et quasi repentant.
(in "Notre avant-guerre")
Bien cordialement,
Francis. |