DOSSIER - Bataille
La 1e DFL de Strasbourg à Colmar.
La libération de Strasbourg le 23 novembre 1944, symbole fort de la France combattante depuis les heures sombres de l’été 1940, avait grisé les forces alliées en général et françaises en particulier. L’ivresse de la victoire et quelques certitudes un peu trop tôt conclues avaient conduit au réveil brutal du 16 décembre lorsque les armées du Reich passèrent, violemment, à l’offensive. La 1re division de Français libres n’avait cessé, depuis les campagnes d’Afrique, de combattre dans des conditions politico-militaires difficiles. Alors que tout semblait être remis en question par les derniers sursauts ennemis, c’est à elle que fut confiée une grande partie de la mission de libérer les derniers hectares français de la rive gauche du Rhin.
par Valéry Bourgeois.
Unité : La 79th Armoured Division en Normandie.
La 79th Armoured Division britannique est une unité très particulière, entièrement équipée de blindés spéciaux mis au point en secret pour les futures opérations de reconquête de l’Europe. Baptisée officieusement "ménagerie de Hobart", cette division hors normes aura pour tâche initiale d'ouvrir la voie aux divisions d'assaut britanniques et canadiennes qui vont débarquer sur les plages du Calvados.
par Fabien Reberac.
Récit : La 2./NAG 11 en Italie.
L’histoire des unités de reconnaissance aérienne n’a, à ce jour, que fort peu attiré l’intérêt des chercheurs. Pourtant, les équipages de reconnaissance de toutes les armées belligérantes accomplirent bien des hauts faits et ceux-ci sont d'autant plus digne d'être soulignés qu'ils restèrent le plus souvent méconnus. La 2./NAG 11 sera une des dernières escadrilles allemandes spécialisée dans ce type de missions qui allait demeurer sur le sol italien jusqu'à la fin du conflit.
par Jean-Louis Roba.
Armement : La batterie Lindemann, le cuirassé des sables.
Mise en construction dès fin 1940, la batterie Lindemann, impressionnante par ses proportions, l'un des bastions du "mur de l'Atlantique", a particulièrement suscité l’intérêt grâce à ses énormes pièces de 40,6 cm.
par Patrick Toussaint.
Logistique : La question pétrolière a-t-elle vaincu le IIIe Reich ?
Du fait de la motorisation de ses armées, l’Allemagne nazie était extrêmement dépendante du pétrole. Cette dépendance était visible à deux niveaux: d'abord l'approvisionnement d'un pays industrialisé en guerre, ensuite celle des troupes motorisées au front. L’incapacité à alimenter tant l’arrière que l’avant a-t-elle été un facteur décisif de la défaite allemande en 1945 ? La stratégie allemande en a-t-elle été altérée ?
par Nicolas Aubin.
Et comme chaque mois:
- la rubrique "Anniversaire" : Décembre 1945 : la mort de Patton.
- la rubrique "Patrimoine" : Le monument de la campagne de Norvège à Belley.
- la fiche "Armement" : Les canots explosifs italiens. |