Durant une bataille, l'action principale se trouve toujours là où on se fait tuer.
Général Jean Simon, Compagnon de la Libération.
Les films documentaires les plus récents consacrés à la SGM (La guerre en couleur ou Mai 45) nous montrent des cadavres de soldats alliés que les spectateurs des salles de cinéma (civils et militaires) ne voyaient jamais à l'époque. Les services de censure des différentes armées bloquaient systématiquement les plans où figuraient des morts "sales". Seules les images comportant des tués "propres" pouvaient parfois être montrées, et encore, de façon fugitive. Bien sûr, les corps des soldats ennemis étaient davantage montrés. Là, la censure était moins dure pour autant que leurs corps n'aient pas été démembrés, éclatés, hâchés,...
En Indochine, Lulu Bodard affirme que de Lattre réclamait des images de "beaux morts"... Je n'ai pas trouvé la confirmation de cette exigence morbide.
Cordialement,
RC |