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Freefrench / Jacques Ghémard

En réponse à
-1RECH INFOS : FAFL - TREBOULISTE de stephan DOUTRELONG

Ces aviateurs qui ignorèrent l'armistice de Francis Deleu le jeudi 17 novembre 2005 à 17h34

Bonsoir Stephan et bienvenue sur LdG, bonsoir à tou(te)s,

En attendant que les "experts" des FAFL rentrent du boulot, je vous propose une petite page extraite d'une vieille revue "Miroir de l'Histoire" d'octobre 1978, consacrée aux "Français qui ignorèrent l'Armistice". Le texte, signé Edmond Petit, concerne les journées du 18 juin au début juillet 1940.
Remarquons que l'auteur mentionne 108 aviateurs qui s'embarquent à bord du Trévouliste. Quoiqu'il en soit que cette page soit un hommage aux FAFL.

*** Ce jour-là, [18 juin - ndlr] de Royan, trois "Simoun" emportent cinq lieutenants de l'école de pilotage: Ezanno, Gaillet, Moizan, Preziosi, Soufflet.
Le lendemain 19 juin, c'est une évasion massive de l'école de pilotage de Morlaix: ils sont cent huit avec le lieutenant Pinot (dit "Bouboule"), qui partent de Douarnenez sur un langoustier, le
Trévouliste.
De Cazaux, le même jour, de Toulouse, d'autres avions quittent clandestine­ment la France, en direction de l' Angleterre.
Le 20, dans le Farman-220, quadrimoteur, ils sont dix-huit sous-officiers qui accompagnent le ca­pitaine Goumin. Aucun des pilotes présents n'avait auparavant pris en main un tel appareil. Heureusement, tout se passe bien entre Saint­-Jean-d'Angély et Saint Evel en Angleterre.
Le 21, dix-sept pilotes de l'école de chasse d'Avord s'embarquent à Bayonne sur un cargo suédois en partance pour le Maroc.
Le 22, départ massif de Toulouse-Francazals sur Potez-63, "Goéland" et Dewoitine-520. Sont du nombre les lieutenants Choron, Littolf et Schloesing.
Le 24 est une journée chargée: de Port-­Vendres, le commandant Pijeaud, trente avia­teurs de l'école de l'air et une dizaine d'officiers et de sous-officiers prennent place sur un cargo grec qui va les conduire à Gibraltar.
De son cô­té, le commandant Lionel de Marmier quitte Saint-Jean-de-Luz sur un bateau anglais chargé de Polonais.
Le capitaine Bécourt-Foch, Moy­net, Maridor, de Saxcé font le même voyage et arrivent à Plymouth le 27.
Enfin, c'est ce jour-là que, sur Potez-540, Pétain s'évade de Cazaux... Il s'agit du sergent mitrailleur Raymond Pétain, qui gagne l'Angleterre avec le sergent pilote Claude Deport.
Le 27, déjouant la surveillance des côtes par les troupes de marine et les gendarmes, un capi­taine de réserve qui fera parler de lui, Jean As­tier de Villatte, réussit à prendre place sur le dernier bateau anglais qui s'éloigne de l'estuaire de la Gironde, en compagnie des rescapés de la division polonaise. (...)
C'est le 21 juin, également, que se rencontrent en Égypte, à Ismaïlia, deux officiers venant de Syrie. Le premier, le lieutenant Péronne, a quit­té Rayak, le 23, muni d'un ordre de mission ré­gulier pour venir se mettre à la disposition de la RAF à Héliopolis: il est à la tête d'une pa­trouille de trois Morane-406 et cinq mécani­ciens ont suivi dans un Fokker. Le second, le capitaine Jacquier, se pose, ce jour-là, venant lui aussi de Rayak, avec un Potez-63.
Le lende­main, 28, Péronne reçoit l'ordre de rentrer en Syrie. D'accord avec Jacquier, il n'en fait rien. Ils resteront en Égypte. Ce qui leur donnera l'occasion, avec les capitaines Ritoux-Lachaud et Dodelier, évadés de Tébessa sur deux "Glen Martin", le 1er juillet, de constituer le noyau des FAFL du Moyen-Orient. Il y a déjà là une dizaine d'avions de types différents. Le 3 juillet, nouvel ordre reçu de Syrie:
"Rentrez, sinon vous êtes déserteurs!" Le 7, ils se sont tous engagés dans la R.A.F., mais "comme c'est pénible de changer d'uniforme!", note Péronne. Ils s'installent à Héliopolis où ils re­trouvent le général de Larminat, venu, lui aussi, de Syrie. Se sont joints à eux, depuis le 4 juillet, le lieutenant-observateur Pierre de Mesmont et ses dix compagnons, évadés à bord d'un ca­mion bourré de matériel, toujours en prove­nance de Syrie. (...)

Bien cordialement,
Francis

*** / ***

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