au sujet de la Regia Aeronautica - Courage Alone: The Italian Air Force, 1940-1943 - forum "Livres de guerre"
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Courage Alone: The Italian Air Force, 1940-1943 / Chris Dunning

 

au sujet de la Regia Aeronautica de d.zambon le samedi 12 novembre 2005 à 15h59

Bonjour à tous. Les polémiques qui gravitent autour des armées italiennes sont décidément toujours les mêmes. La rivalité franco-italienne, en tout, ne permet aucun jugement objectif. Au sujet de Pierre Le Gloan, pilote remarquable, il faut avouer que "seuls" 4 (et non pas 5 ou 7) peuvent lui être attribués (dont au moins deux en collaboration avec Assolant), comme le confirment les archives italiennes (que j'ai consultées en 1994 pour mon mémoire de DEA; aucune "râclée" puisque les pertes sont quasiment identique de chaque côté en une poignée de jours de combats aériens). Quant aux performances des Italiens, il faut arrêter de dire n'importe quoi et surtout se garder de faire des comparaisons avec ses adversaires; en tant que nain industriel, dépendant en matières premières de l'Allemagne, le pays souffrait de carences graves. Vous savez tous parfaitement, même ceux de mauvaise foi, qu'il fallait, excusez-moi l'expression, être "sévèrement burné" pour partir affronter des Sptifire sur CR 42 ou des Matilda sur des chenillettes L3 ou même un M 11/39. Et que dire du reste, avec des divisions comprenant 7.000 hommes au maximum (2 régiments) contre 15.000 à 17.000 chez les Britanniques. Pour en revenir à l'aviation, on peut voir au travers des témoignages des pilotes du Commonwealth (voir les deux ouvrages, excellents, de Shores, Cull et Malizia, ou bien les mémoires de Billy Drake, Laddie Lucas, Townsend, Mackie ou encore une petite interview de 1946, très intéressante, de Beurling)ou bien des Allemands (Reinert, Steinhoff,...)que les pilotes transalpins ne manquaient ni d'audace, ni de courage, ni de valeur. Ils les tenaient en haute estime. Efin, je ne comprendrai jamais que l'on se permette de juger du courage (ou non-courage) des soldats d'une armée sur la simple évocation des défaites ou du nombre de prisonniers (regardons la poutre que nous avons dans notre oeil avant de nous moquer des autres nous qui, par l'intermédiaire du magicien De Gaulle -heureusement pour nous d'ailleurs- sommes devenus des vainqueurs de la guerre (et pourquoi pas les Polonais alors?). Bref, vous conviendrez que l'engagement italien n'a pratiquement jamais été évoqué objectivement: regardez les sources de ceux qui l'évoquent... ont ils consulté les archives italiennes? Ont-ils recueilli des témoignages? L'as Luigi Gorrini m'écrivait la semaine dernière que le peu de ceux qui sont encore à ses côtés vomissent tous ceux qui traitent de leurs vicissitudes sans même les avoir rencontrés (surtout ceux qui, comme lui, se sont engagés dans l'ANR et que l'Italie de l'après guerre a humiliés pour être politiquement correct vis à vis des Alliés). Alors, par pitié, adoptez (adoptons, car, moi aussi, j'avoue me laisser parfois déborder par mes sentiments, par mon sacerdoce qui consiste à redonner une vision honnête de l'engagement italien durant la guerre, sans compromis d'aucune sorte)enfin une attitude "historienne". Bonne fin de journée

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