Bonsoir Laurent, bonsoir à tou(te)s,
*** Au delà du portrait sans concession qu’il en trace, Planchais laisse transparaître une certaine tendresse pour de Lattre. Le maréchal de l’armée nouvelle , dans son genre tout en excès, possédait je pense, une sorte de « pureté ». *** (Laurent)
Je te rejoins dans ton appréciation du livre de Planchais. L'analyse du profil de De Lattre, par touches successives, est remarquable : une "narration" implacable et sans concession du parcours du roi Jean, maître d'oeuvre de "L'amalgame ou le mariage manqué", ensuite "Un roi sans lendemain" et enfin l'homme cruellement meurtri par la mort de son fils Bernard. Une certaine tendresse pour le personnage, dis-tu ! Sans aucun doute et aussi, malgré le ton de dérision et les coups de griffe, une grande humanité pour tous les militaires qui traversent ou ont traversé l'histoire politique de l'armée.
Par ailleurs, on peut comprendre que l'impertinence de l'ouvrage puisse crisper militaires et hommes politiques. Jean Planchais n'est pas "historien" au sens propre du terme. Il est journaliste ! Ses investigations vont plus loin que la relation des faits sous couvert d'objectivité. Notons toutefois qu'il fut accrédité au ministère de la Défense nationale et des Armées et plus tard à l'Etat-Major suprême des Forces alliées en Europe (SHAPE). Il fut également auteur à l'Institut des hautes études de Défense nationale.
Bien cordialement,
Francis. |