Paludisme (suite) - Leclerc - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Leclerc / Jean-Christophe Notin

En réponse à
-1Crises de palu de René CLAUDE

Paludisme (suite) de Serge Desbois le samedi 29 octobre 2005 à 14h24

bonjour
Je ne pense pas qu’il ait été démontré que les attaques palustres ( cycle de 3ou 4 jours suivant le type de plasmodium) aient pu être favorisées par les périodes d’abattement ou de « passage à vide » des individus.
Elles sont la conséquence d’un cycle évolutif du plasmodium dans le sang bien défini sans lien avec le « mental » (comme disent les sportifs)

Par contre l’inverse est parfaitement vrai. Les sujets infestés subissaient une véritable agression psychologique autrefois lorsque le diagnostic n’était pas fait ou bien lorsque les produits antipaludéens de l’époque étaient insuffisants. Dans les phases aiguës, être obligé de se mettre au lit tous les 3 ou 4 jours en fin de journée dans un état inquiétant fini par retentir sur le moral gravement.

Les antipaludéens efficaces ( Nivaquine, Paludrine) ont été mis au point dans les années 40. Leclerc et ses hommes ne pouvaient en bénéficier.

Il a fallu plusieurs dizaines d’année pour que les médecins d’Europe intègrent la notion qu’il était possible de contracter le palu chez nous sans avoir fait de séjour outre-mer ou à la rigueur d’y avoir seulement fait un court séjour de 24 h. Un grand coureur cycliste du tour de France en est mort.

Depuis les années 60, avec le développement des voyages intercontinentaux, le moustique Anophèle femelle, vectrice du germe, qui pique et infeste l’homme à la tombée du jour, voyage dans les avions.

Tout cela pour dire qu’il y a un cycle biologique bien précis qui aboutit à faire exploser la maladie chez n’importe quel individu qu’il ait un moral de fer ou bien qu’il soit en dépression.

Rappelons pour la petite histoire que c’est un médecin militaire français Laveran qui a découvert le protozoaire du paludisme dans les années 1880 avec un pauvre microscope de l’époque dans une infirmerie d’une caserne de Constantine. Il a reçu le prix Nobel en 1907. C’est un Anglais quelques années après, aux Indes, qui a montré que le vecteur contaminant était l’anophèle.

Malheureusement actuellement le palu ( le Falciparum) résiste aux drogues peu toxiques découvertes il y a un demi-siècle. Quant au vaccin, il est difficile à mettre au point car le germe n’appartient pas au règne animal, c’est un protozoaire.

Cordialement

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes