Il faudrait voir de même au Service Historique de l'Armée à Vincennes ?
Mon grand père aussi, gazé pendant la Grande Guerre, que les troubles respiratoires n'avaient plus quitter, est mort en 1936 d'une pneumonie après une simple bronchite.
La naissance de son 6ème enfant en 1917 l'avait rapatrié du front car à cette dure époque, il fallait 6 enfants pour quitter les tranchées.*
Son épouse (ma grand-mère), malgré ses 5 enfants, était réquisitionnée comme lingère au collège Jacques Amyot à Melun transformé en Hôpital d’Armée. Son activité principale consistait à laver les pansements pleins de sang et de pus car en ces temps là, les pansements n’étaient pas à « usage unique ».
Elle a travaillé jusqu’au derniers jours. Aux premières douleurs elle a réussi à gagner son domicile à 300m et s’est effondrée sur le pas de sa porte. C’est sa fille aînée (ma mère) âgée de 11 ans qui a terminé l’accouchement.
Je ne veux pas imiter Zola et faire pleurer les chaumières mais il faut de temps en temps rappeler aux jeunes générations qu’un professeur après 3 mois de vacances, à qui il est demandé de travailler 2 ou 3 heures de plus pour remplacer un collègue malade, ce n’est pas bien grave…
* À propos de ce 6ème enfant :