Il y a soixante ans, 57 % des Français considéraient l’URSS comme le principal vainqueur de la guerre. En 2004, ils n’étaient plus que 20 %. Amplifié par les médias, cet oubli progressif du rôle de Moscou tient aussi aux polémiques sur la politique de Staline entre 1939 et juin 1941, que des travaux historiques récents éclairent d’un jour nouveau. Mais, quoi qu’on pense du pacte germano-soviétique, comment nier que, trois ans durant, les Russes ont porté une grande partie de la résistance, puis de la contre-offensive face à la Wehrmacht ? Au prix de 20 millions de morts.
C'est le "chapeau" d'un article de l'historienne Annie Lacroix-Riz publié dans Le Monde Diplomatique.
Ou quand les fait historiques sont lus et relus à travers le prisme des courants idéologiques dominants en un peu plus d'un demi-siècle...
RC
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