C'est quand même cocasse de voir Weygand reprocher à de Gaulle de s'être ingéré dans le domaine politique, sortant du cadre strict du chef de guerre.
A ma connaissance, la carrière même de Weygand n'a jamais été que politique, ou au niveau des état majors et antichambres de ministères. Même en 1918, il n'était que le bras droit de la main gauche de Foch.
Quelle campagne, quelle victoire pourrait il accrocher à son fanion?
De Gaulle au moins peut se targuer de la contre-attaque de la IVe DCR... et aussi d'un choix politique qui n'était pas sans risque, déchu de son grade, de sa nationalité, condamné à mort, tandis que le caractériel Maxime restait fidèlement prés de la gamelle nourricière.
On retiendra de son rôle politique sa mise sous pression des parlementaires (décrite par Benoist Méchin)en juin-juillet 40, qui allait jusqu'à la menace d'une intervention armée. |