Bonsoir,
C'est bien le titre du bouquin de P. Miquel.
***
Aujourd'hui, je ne crois plus qu'un "traître", Werther ou quelque que soit son pseudo au bout d'une unique chaîne, c'est-à-dire un seul réseau "omniscient" ait informé les Soviétiques des plans hitlériens d'agression de l'URSS puis les choix stratégiques et tactiques pour la Wehrmacht à l'Est.
Un renseignement exact de cette importance ne repose pas sur une seule source mais résulte en général de la centralisation de différents moyens beaucoup moins "romantiques" : les renseignements du 2e bureau, l'interception et la lecture de messages ennemis, après en avoir cassé les codes, comme le firent les spécialistes britanniques de Blechtley qui en transmettaient certains à la Stavka, les informations de tous ordres transmis par des opposants (synthèses effectuées par le Bureau Ha, par ex.), les rapports d'agents en pays neutre (réseau Rado en Suisse), la lecture avisée des sources enemies et neutres claires (presse, radio,...), les sources diplomatiques. (comme l'officier antinazi au Vatican.), etc.
Bien cordialement,
RC |