Hello !
C'est toute l'ambiguïté des contributions déposées le 1er avril... Hé Hé Hé !
Plus sérieusement (!?), j'ai repris le bouquin de Florentin l'esprit reposé et j'admets volontiers que je l'avais expédié à l'emporte-pièce après la première tentative.
Ça soulève la question de l'importance du style dans les essais d'Histoire, les biographies et les sciences humaines en général.
Je repose la question : pourquoi un travail d'Histoire précis, pointu et d'une rigueur scientifique devrait-il être forcément ennuyeux, indigeste et rédhibitoire au lecteur passionné ? L'absence de plaisir du texte serait-il un gage de sérieux universitaire ? Curieuse façon d'inviter à découvrir des thèses nouvelles... !
Il y a là une vraie carence. A L'Université de Genève, des profs se sont aperçus qu'une partie non négligeable de leurs élèves ne savaient pas écrire ! Incapables de rédiger un texte clair... Ils ont organisé des cours-ateliers d'écriture classique ortho+ syntaxe, plan de dissertation, etc.; des notions fondamentales pour la communication écrite qu'on enseigne normalement à l'école obligatoire... C'est incroyable, mais on n'apprend pas/plus à développer son style en fac de Lettres et d'Histoire. C'est le résultat du développement du métalangage critique universitaire "technique" souvent basé sur une oralité paresseuse qui méprise l'étude classique des textes et l'apprentissage de l'écriture pour la découverte d'un style, de SON style.
Les auteurs - qu'ils soient universitaires ou non - dont les livres d'Histoire ne nous tombent pas des mains après 3 pages sont des écrivains qui ont été formés (ou se sont formés) en lisant et en étudiant les classique de l'Histoire ET de la Littérature. Y'a pas de miracle !
Bien cordialement,
RC |