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| | A la barre de l'Indochine / Amiral DecouxEn réponse à -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 Simone Veil "dans le texte" de Jacques Ghémard le mardi 29 mars 2005 à 14h47Bonjour,
J'ai retrouvé ce qu'à dit Simone Veil. Elle s'adresse ici au Nouvel Observateur et l'idée est la même
N. O. – A quoi sert cette mémoire? Et que veut dire «devoir de mémoire»?
S. Veil. – Je n’aime pas beaucoup cette expression. En ce domaine, la notion d’obligation n’a pas sa place. Chacun réagit selon ses sentiments ou son émotion. La mémoire est là, elle s’impose d’elle-même – ou pas. Il existe – si elle n’est pas occultée – une mémoire spontanée: c’est celle des familles. Il y a quelques années, quand j’étais au ministère de la Santé, j’ai eu connaissance de travaux de recherche sur le très faible taux de natalité dans certains pays d’Afrique. La seule explication, donnée sans certitude, était que les femmes, habitées par la mémoire de l’esclavage, limitaient spontanément le nombre des naissances. C’est cela aussi, la mémoire: ce qui revient sans que l’on sache comment, parce que c’est là, au plus profond de soi. Autre chose est le devoir d’enseigner, de transmettre. Là, oui, il y a un devoir.
Amicalement
Jacques |
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