Bonjour Laurent, bonjour à tous,
En citant l'extrême-droite, je visais un parti politique récemment condamné par la justice pour racisme - condamnation en première instance et confirmée en appel. Par ailleurs, les responsables de ce parti n'hésitent pas à participer à des manifestations "néo-nazies".
***Désolé pour la digression!***
Au contraire! J'ai cédé à la facilité en accolant "rejet de la violence" à un seul mouvement qui, par ailleurs, ne se montre pas particulièrement "paisible" en d'autres circonstances.
Vous amorcez un débat sur la violence à l'écran et plus particulièrement la violence crûment exposée dans le film de Spielberg.
La question que je me pose à propos des reconstitutions historiques: n'y a-t-il pas danger de banaliser les horreurs de la guerre lorsque les aspects les plus cruels en sont occultés ? Au cours de mes pérégrinations autour du monde §:-o , j'ai eu la malchance d'approcher de près la "cruauté" de l'un ou l'autre conflit. Je peux vous assurer que la violence, la mort, ... prennent une toute autre dimension que les notions conceptualisées que j'en avais.
Une petite comparaison! Lorsque les automobilistes sont témoins d'un grave accident de la circulation, instinctivement ils feront preuve de prudence (au moins pendant quelques temps) en levant le pied de l'accélérateur.
Un débat difficile et sans issue ?
Bien cordialement,
Francis.
PS. Je fais bien sûr une distinction très nette entre la violence gratuite et malsaine et la violence que vivent ou ont vécu les "acteurs" (combattants, témoins,victimes civiles...) d'un conflit. |