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En réponse à -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1erreur ? de G.P.

Des éléments intéressants de Loïc B. le samedi 11 décembre 2004 à 11h42

Cependant, ma théorie ne repose pas que sur la météo et la topographie des lieux au printemps ;-)

L'argument principal est qu'il fallait nettoyer à tout prix le flanc droit de l'offensive, dans les Balkans, et que cela ne pouvait être fait plus rapidement. "25" et "Marita" sont des offensives parfaites à tous les niveaux. Faire chuter la Yougoslavie et son million et demi d'hommes en dix jours est plus qu'un résultat honorable, c'est le résultat d'une campagne brillante menée de main de maître, alors même que les Yougoslaves, par un coup d'Etat surprise le 27 mars 1941, avaient pour eux la surprise stratégique. "25" se met en place en dix (10 !) jours, et les premières pénétrations terrestres ont lieu à partir du 8 avril 1941. Un tour de main logistique et stratégique comme il y en a peu... Quant à la Grèce, le péril pour les Allemands étaient de s'enferrer dans un terrain où quelques divisions suffiraient à immobiliser des armées pendant des mois en raison de la configuration tourmentée du terrain, entrecoupé qui plus est de nombreux cours d'eau encaissés ou bras de mer. Faire chuter la péninsule en 24 jours (hors plusieurs archipels) avec dix divisions est aussi le fruit d'une manoeuvre bien pensée opérationnellement dans sa phase initiale (couper la Thrace orientale du reste de la Grèce en occupant Thessalonique, prendre à revers le gros des forces grecques en Epire par la vallée du Vardar) et excellement exécutée sur le terrain par des chefs qui révélèrent ici le vrai potentiel du Blitzkrieg, plus encore, à mon goût, qu'en France en mai 1940. Isolés les uns les autres par un terrain cloisonné, chaque groupement tactique divisionnaire combattait seul, mais au lieu de se préoccuper de leur sécurité, ils n'eurent de cesse que d'exécuter la manoeuvre de revers, de débordement, qui empêcha toute possibilité de rétablissement crédible.
Bref, tout cela pour dire que l'offensive dans les Balkans étaient une nécessité stratégique, et qu'elle ne pouvait avoir été menée plus rapidement. La déclencher plus vite ? A la rigueur, je suis prêt à dire que cela aurait été possible pour la Grèce, dont l'attaque est prévu plus ou moins depuis novembre 1940. Mais encore faut-il ici aussi se pencher sur les conditions météorologiques et la "faisabilité de l'opération en janvier ou février 1941. A mon avis, c'est très délicat. Par contre, pour la Yougoslavie, Hitler a presque touché au but pacifiquement en faisant signer au Régent Paul l'adhésion du pays au pacte Antikomintern (je crois que c'est celui-ci). Pas de chance pour le moustachu, le coup d'Etat de Simovitch impose une nouvelle battue des cartes...

Attaquer l'URSS sans le groupement occupé dans les Balkans ? Je suis catégorique, cela aurait été une folie. Sept divisions blindées et trois motorisées (plus 17 divisions d'infanterie et de montagne) ont plus ou moins été engagées dans "Marita" et "25", avec un Etat-Major de groupement blindé et des éléments logistiques impératifs pour le succès de "Barbarossa".
Des forces qui ne pouvaient qu'être indispensables, surtout au vu du manque criant d'épaisseur du dispositif offensif de l'Axe pendant "Barbarossa".

Si l'on accepte le fait que le nettoyage des Balkans était impératif, qu'il ne pouvait être réalisé plus tôt, qu'il ne pouvait guère être réalisé plus vite, et qu'il relevait de la folie que de le mener en même temps que "Barbarossa", on voit que cette seule raison suffit à justifier le déclenchement de "Barbarossa" en juin et non avant.

A cet argument principal, on peut ajouter des considérations météorologiques et topographiques qui lui donnent encore plus de relief. J'en connais moins les tenants et les aboutissants, mais il me semble qu'elles sont mises en avant par des auteurs confirmés (sauf erreur).

Loïc

*** / ***

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