"...... japonais le comprirent ainsi quand survint pearl harbour et qu'ils proposerent l'envoi de troupes renforce d'un bataillon francais a la conquete de la nouvelle caledonie....."
Extrait du n°49 d’HISTORIA « GM »
Cette collection des années 60, est souvent a prendre avec des pincettes, mais cette article m’a rappelé une info du forum. :)
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« Dès le déclenchement des hostilités dans 1 Pacifique, le gouvernement français marque sa volonté de maintenir ses droits sur toute ses possessions dans cette partie du monde en désignant l'amiral Decoux, gouverneur général de l'Indochine, comme haut-commissaire d France dans le Pacifique (19 décembre 1941).
La Nouvelle-Calédonie, notre colonie du Pacifique austral, relève donc désormais du nouveau haut-commissaire désigné par Vichy, alors qu'elle a adhéré, dès 1940, au mouvement du général de Gaulle. Ce serait mai connaître l'amiral Decoux que d'admettre qu'aucune tentative ne sera effectuée pour ramener Nouméa à l'orthodoxie, d'autant qu'un certain nombre de fonctionnaires français de Nouvelle-Calédonie, qui ont rallié l'Indochine depuis 1940 - par fidélité au gouvernement légal ou au maréchal, Ou par hostilité aux Britanniques -, affirment que l'adhésion au mouvement gaulliste a été motivée par des facteurs matériels autant qu'idéologiques. Il semble que le gouvernement de Vichy, consulté sur l'opportunité d'une action de force, ait assez longuement hésité avant de refuser son accord. Un début d'exécution aurait cependant eu lieu puisque l'aviso colonial Amiral-Charner ainsi que le Nivose auraient quitté l'Indochine pendant plusieurs semaines pour une destination inconnue. En outre, une compagnie de marche du régiment blanc de Saigon, le 2e régiment d'infanterie coloniale, a quitté Saigon par voie maritime (janvier 1942). Aucun bâtiment de la marine stationné en Indochine n'a jamais rejoint Nouméa à cette époque et la compagnie embarquée est revenue à Saigon au bout de quelques semaines. Peut-être le convoi a-t-il été rappelé par le haut-commissaire lui-même en exécution d'ordres tardifs de Vichy, ce qui serait normal. Sur place, à Saigon, certains affirmaient que notre convoi, au large des côtes australiennes, se set-ait vu intimer l'ordre de faire demi-tour par un bâtiment de ligne allié.
Entre-temps, la Nouvelle-Calédonie a été occupée solidement par les forces américaines, ce qui la met à l'abri d'un coup de main japonais et interdit toute nouvelle intervention.
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Pierre Célérie |