Limites et réserves : en 1969, déjà... - Genève appelle Moscou - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre

Genève appelle Moscou / Drago Arsenijevic

 

Limites et réserves : en 1969, déjà... de René CLAUDE le lundi 18 octobre 2004 à 18h37

Bonsoir - bonjour,

Dans une contribution consacrée à la guerre secrète dans le fil surL'opération Garbo, Nicolas Bernard écrit à propos de Rössler :
L'historien militaire allemand Wilhelm Von Schramm (...) est d'avis que Werther est issu du cerveau de Rössler, lequel s'inspirait des analyses effectuées par le Bureau HA de Hans Hausamann - hypothèse convaincante, bien présentée et étayée par nombre de références, mais qui ne reste qu'une hypothèse.

En 2004, on est toujours réduit à émettre des hypothèses sur l'origine des informations "sensationnelles" envoyées par Werther-Rössler à Moscou. En 1969, Drago Arsenijevic écrivait déjà :
Personne n'a jamais pu percer le secret de Rœssler (mort en 1958). Ses sources de renseignement sont demeurées inconnues jusqu'à ajourd'hui, en dépit de très nombreuses tentatives, souvent peu sérieuses, pour les identifier.

En revanche, ce que l'on savait déjà en 69, c'est que la police suisse n'a arrêté les membres du réseau Rado-Orchestre rouge qu'en octobre et novembre 1943.
Ces arrestations tardives poussent l'auteur de Genève appelle Moscou à (se) demander :
La Suisse a-t-elle agi contre ces agents au moment seulement où la défaite d'Hitler ne faisait plus de doute ? A-t-elle, en général, toléré les services de renseignement alliés pendant la guerre ? D'autre part : la Suisse a-t-elle appris l'existence des émetteurs clandestins rouges par l'intermédiaire des services de contre-espionnage allemands, qui auraient alerté Berne ?
Enfin, ces dernières années (1969), on a posé une question à contre-courant : Rœssler a-t-il vraiment été un agent aussi important qu'on a bien voulu le dire jusque ici ?

Une question alors pertinente et qui l'est encore...

En parcourant l'introduction du livre de Drago Arsenijevic, une phrase m'a décidé à l'acheter :
Certes, les guerres se gagnent sur les champs de bataille. Il n'en reste pas moins vrai que les informations transmises de Genève et de Lausanne à Moscou contribuèrent sinon à changer la fortune des armes sur le front de l'Est, du moins à l'influencer fortement. Il me semble qu'il avait posé là les limites de l'importance de la guerre du renseignement, fut-elle celle menée par les membres de l'Orchestre rouge depuis l'Europe occupée et l'Helvétie à la neutralité, hum, variable...

Bien cordialement,

RC

*** / ***

lue 1157 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes