Bonsoir-bonjour,
Pas (encore) retrouvé grand'chose sur Edon. Il y a ce premier extrait dans lequel Lucien Bodard décrit le passage des Nord-Africains dans le grand défilé ordonné par de Lattre juste après son arrivée pour commander en chef en Indochine. (pouvoirs civils et militaires.)
En tête de la parade, les Arabes impassibles du Groupe Mobile Nord-Africain, bien burinés, loups maigres et disciplinés, les visages secs, les yeux d'une fierté fuyante, marchand à grands pas efficaces avec leurs jambes sans mollets. Les menant, un colosse français placide et seigneurial, le colonel EDON. De Lattre contemple ses Maures, le masque concentré par l'énergie et vibrant d'immobilité. Il ne bronche même pas quand une fanfare fait des "couacs" qui rompent la cadence des tirailleurs.
(p. 698)
La touche du romancier...
Cordialement,
RC |